Les charcutiers de la région lyonnaise mettaient de côté les chutes de gras issues de la découpe de porc.
En fin de semaine, ils mettaient tout cela dans une marmite et laissaient réduire à feu doux, parfois toute la nuit.
Le lendemain, ils extrayaient le saindoux généré par la fonte du gras et venaient gratter les résidus secs collés sur les parois de la marmite : les fameux gratons ! Ne leur restait plus qu’à les saler et les déguster avec leurs amis à l’apéritif du week-end !
Le saviez-vous ?
Usuellement, le mot gratton prend deux «T». Mais Bernard Lambert fréquentait un bouchon dans le Vieux-Lyon qui s’appelait « Le Graton ».
En hommage à ce lieu, LE GRATON LYONNAIS s’est approprié cette coquille orthographique qui fait sa signature depuis près de 50 ans.